Deux périodes marquent mon cheminement.
Tout a commencé avec la nature morte. Dans ma première période, j'ai été influencé par Michael English, peintre anglais hyper réaliste des années 1970 et le graveur hollandais M.C Escher.
Une passion s'est révélée à moi : revisiter la nature morte avec des objets de mon quotidien : une poignée de porte et chemise, mes pistons de ma trompette, mon fer à repasser, ma bouilloire ... J'aime plonger avec plaisir dans ce jeu d'images pour aboutir à deux lectures qui se côtoient sur une même toile : la lecture de l'objet et la lecture du monde extérieur révélé par le métal.
Le regard se promène et s'amuse à retrouver la réalité déformée. Les reflets deviennent une invitation au voyage.
Ma deuxième période se lit plutôt comme un face à face, un regard, un questionnement sur soi. J'ai travaillé autour de détails d'architecture, tels que masques et gargouille en pierre. Je réinterprête les sujets et les sur surdimensionne afin de leur donner une place nouvelle et de premier plan.
Théâtralité, déclinaison, mise en scène, couleurs, ombres portées, mise en lumière sont les fils conducteurs de ma série de tableaux.